Démons démons démons...

Encore là je précise que je n'ai plus ce trouble, je l'ai vaincu mais il fait partit de moi alors je trouve important de ne pas l'oublier.

 Je sentais la lame perforer ma peau
Créer une douleur, une enflure
Douleur silencieuse, imperceptible
 Rouge sur du blanc, sur cette peau
Sur ce bras, cette jambe, que je cache
Je sentais le fer s'insinuer en moi
Dans tout mon être, dans ma chair
 Je me sentais alors vivre, respirer
Contrôle éphémère mais existant
 Douleur physique contre douleur psychologique
 Ils me voyaient souffrir
Le refusait obstinément
 Ils voyaient le sang perler au coin de mes yeux
Pour ne pas le voir couler ailleurs
 Ils voyaient la douleur dans ma façon de marcher
 Pour ne pas l'entendre dans mes paroles
Ils voyaient les larmes tomber par terre
Pour ne pas les voir sur mes joues
 Ils étaient stupides, égoïstes
Ils étaient comme moi, pire que moi
Ils étaient ce pourquoi je me faisais souffrir